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La région de la biosphère de Charlevoix

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En 1988, l’UNESCO reconnaissait ce qu’on voyait déjà: le caractère exceptionnel du territoire de Charlevoix!

La région de la biosphère de Charlevoix

Le Saint-Laurent, 
les montagnes laurentiennes... 
et tout un monde de paysages, 
faune, flore, culture 
et patrimoine à explorer! 

Ce territoire unique, façonné par l’impact météoritique survenu il y a quelque 400 millions d’années, présente 3 types d’écosystèmes distincts; d’un climat maritime tempéré le long de la côte jusqu’à une végétation de toundra sur les plus hauts sommets, en passant par la forêt boréale. Préserver cette biodiversité est un enjeu majeur à l’ère d’une triple crise planétaire, entre dérèglements climatiques, perte de biodiversité et pollution… 


Comme il importe tellement de préserver le milieu charlevoisien dans toute sa beauté et sa diversité pour les générations à venir, l’équipe de la Région de la biosphère de Charlevoix travaille à appliquer les meilleurs principes du développement durable, espérant freiner et inverser ce mouvement, assurant ainsi la pérennité des écosystèmes locaux.

 


 

 

 

 

 

Littoral

Se voulant un catalyseur d’actions positives concrètes, l’organisation collabore sur le terrain avec une multitude de partenaires. C’est le cas, par exemple, en impliquant les jeunes campeurs du camp d’été le Centre écologique de Port-au-Saumon dans la surveillance du littoral marin et de la forêt côtière s’y trouvant, permettant ainsi de détecter les situations anormales et de suivre les indicateurs environnementaux sur place. Toujours sur le littoral, l’équipe a travaillé à la mise en place d’une stratégie pour préserver le parc municipal de Baie-des-Rochers, de même que le parc de La Pointe-du-Bout-d’en-Bas sur l’Isle-aux-Coudres, en collaboration avec le Comité ZIP, contre l’impact négatif de l’achalandage touristique. En ont résulté, entre autres, une mise à niveau des infrastructures sur ces deux sites et même le dépôt d’un projet de protection pour le faucon pèlerin et le bécasseau maubèche rufa, des espèces en situation précaire présentes sur ces territoires! Ajoutez à cette bande côtière Pointe-aux-Alouettes du côté de Baie-Sainte-Catherine, c’est-à-dire le site historique de signature de la grande alliance entre Autochtones et français.


 

 

 

 

 

 

Forêt boréale

Côté forêt, c’est en collaboration avec l’organisme de Bassin Versant Charlevoix-Montmorency et d’autres acteurs du ­milieu que l’équipe sillone l’arrière-pays charlevoisien, identifiant là des zones humides à Saint-Urbain, recueillant ailleurs des données sur les populations d’oiseaux, ou encore en travaillant à réduire les impacts de l’industrie forestière dans l’habitat essentiel du caribou forestier par l’établissement d’une stratégie d’entretien et de mise à niveau des chemins forestiers.


 

 

 

Toundra et taïga 
subalpines

C’est avec les organismes GUEPE Charlevoix et Sentiers ­Québec-Charlevoix (La Traversée de Charlevoix) que les intervenants de la Région de la biosphère de Charlevoix escaladent les sommets des monts du Lac à l’Empêche, du Dôme ou Élie et plusieurs autres, mettant en place des mesures concertées visant à réduire l’impact du grand achalandage des sentiers. Les écosystèmes de taïga et de la toundra alpine sont très fragiles et la cohabitation avec l’humain laisse ses traces. C’est pourquoi la délimitation des sentiers et l’affichage adéquat sont cruciaux, de même que la sensibilisation par une brigade verte sur place ou par des outils numériques. 


 

C’est une fierté de pouvoir protéger la biodiversité, tous ensemble, sur le territoire.

Les projets et les collaborations se multiplient pour l’équipe de la Région de la biosphère de Charlevoix, qui travaille donc à développer un outil de priorisation des actions de conservation à échelle locale. Avec comme mission de sensibiliser, mobiliser et accompagner, la Région de la biosphère de Charlevoix offre ses services à la collectivité locale, institutions, commerces, industries, municipalités et grands propriétaires terriens dans l’adoption de pratiques écoresponsables, dans la réalisation d’analyses systémiques de durabilité, dans l’obtention de statuts de conservation et dans la coordination de processus de concertation.

 

 

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Texte
Camille Dufour Truchon
Photos
Sylvain Foster

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