Le Charlevoix de... Marie-Michèle Dion-Bouchard
Artiste ayant troqué les pinceaux contre les spatules à pâtisserie et l’acrylique contre la crème au beurre, Marie-Michèle Dion Bouchard aussi comédienne à ses heures, endosse maintenant un nouveau personnage « Madame Dibou les gâteaux » dans l’atelier boutique sucrée qu’elle s’est offert au coeur du plateau Mont-Royal. Sa personnalité colorée et pétillante est aussi addictive que le fondant et le chocolat, c’est donc un véritable plaisir que de lire ses coups de coeurs pour sa région d’origine!
6 QUESTIONS
1. Quel endroit de Charlevoix te fait te sentir chez toi?
Je sais, c'est bizarre, mais au Casse-Croûte Chez Chantal! J'y ai obtenu ma première job d'été à 16 ans. J'y ai appris le travail en équipe, le sentiment de l'indépendance parentale et l'importance du bon service à la clientèle. J'y ai vu passer des gens de partout et j'y ai travaillé avec des amis précieux.
Le soir venu, je me souviens qu'il m'est même arrivé de traverser de l'autre côté de la rue en tenue de travail avec mon parfum de friture pour prendre un verre au Bambo, et peut-être un 2e au Jazz! C'est un secret, mais on est déjà retournés au travail tard en soirée, après la fermeture, avec le patron, pour une poutine spéciale pour les VIP seulement! Lorsque la belle saison revient, je m'assure d'y retourner le plus possible. Et que dire du vent du fleuve qui nous chatouille le visage sur la terrasse!!
2. Les produits gourmands Charlevoisiens dont tu es fan?
Le fromage en grains de St-Fidèle, la guedille garnie de Chez Chantal, une rondelle de Fleurmier et un prêt-à-boire de chez Menaud ou une molle trempée à la chocolaterie des Éboulements. Parce que ramasser un de chacun de ses éléments me permet de faire une belle tournée complète de la région pour m'arrêter en passant visiter tous les gens que j'aime.
3. Ton entreprise coup de coeur locale?
Mon arrêt indispensable: La Galerie d'art Iris à Baie-St-Paul. J'y ai aussi travaillé dans le temps, une fois cégepienne, pendant que je faisais mon DEC en Arts plastique à Ste-Foy. Les gens précieux avec qui je travaillais à l'époque y sont encore et l'accueil à cet endroit est plus que Chaleureux. Je m'y remplis les yeux de beauté que je rapporte parfois chez moi car à la Galerie Iris, on cultive son goût pour l'art et sa vraie valeur. C'est contagieux!
4. Un paysage d’ici dont tu ne te lasses pas?
Le coup d'oeil à partir de la 362, celui qu'on a quand on arrive de Baie-St-Paul et qu'on se sent haut dans les montagnes et que tout à coup, le fleuve et la plage de St-Irénée se dévoilent peu à peu tout en bas. Et le sentiment de dire "enfin, on est arrivé".
5. Quand tu arrives dans Charlevoix, qui es-tu impatiente de visiter?
J'ai ma "run de lait" immanquable! Mes plus proches amis du temps du secondaire sont maintenant à Baie-St-paul, à Rivière Malbaie et à St-Fidèle. Ils me reçoivent chacun leur tour et on tente de ne pas faire de jaloux en départageant le temps que je passerai chez chacun d'eux! Je visite également mon papa qui est maintenant la seule famille qu'il me reste dans cette belle région!
6. Ce que Charlevoix t’a enseigné sur toi-même?
Tout. J'y suis née, j'y ai passé toute mon enfance et mon adolescence. Ma personnalité, mes goûts, mon essence se sont forgés dans cette région et Charlevoix fait partie intégrante de qui je suis pour le reste de ma vie. Quand on me demande "où je vis", je réponds "Montréal", mais sans jamais oublier de préciser que je suis une fille de Charlevoix.
4482 rue Fabre
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